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Stephen Curry et les Américains éteignent le rêve d’or des Bleus de Victor Wembanyama lors de la finale de basket aux JO 2024

Une fois encore la marche était trop haute. Comme il y a trois ans à Saitama, dans la périphérie de Tokyo, l’équipe de France masculine de basket-ball doit se contenter du deuxième rang dans l’ordre protocolaire olympique. Médaille d’argent autour du cou, alors que le palais omnisports de Paris-Bercy (rebaptisé Accor Arena) entonnait une Marseillaise en leur honneur, les Français ont vu les Américains grimper sur la plus haute marche du podium.
Pour la cinquième fois d’affilée (et la 17e fois de leur histoire), les Etats-Unis remportent le tournoi olympique de basket. Et même si les Bleus leur ont livré une bataille acharnée (87-98), samedi 10 août, ils ont cédé, sous les coups de boutoirs de Stephen Curry, le meilleur shooteur de l’histoire.
« Les Etats-Unis sont toujours la meilleure équipe du monde, convient le capitaine français Nicolas Batum, pour qui cette finale était synonyme de fin de carrière avec les Bleus. C’est pour ça qu’on les surnomme la Dream Team ou les Avengers. Mais peut-être qu’ils vont finir par perdre un jour. »
Les larmes de Victor Wembanyama après le match en disent long sur la déception des Français. Ils avaient rêvé du plus grand exploit des sports collectifs tricolores : battre en finale une équipe dominant à ce point son sport, nul ne l’a réalisé dans le sport français. Comme si les Bleus des frères Lebrun battaient l’invincible équipe de Chine de tennis de table en finale olympique (ils se sont arrêtés cet été en demi-finale). Mais le rêve s’est envolé, évaporé notamment par le coup de chaud de Stephen Curry, intenable en fin de rencontre (24 points).
« On s’attend à ce que [les Français] fassent le match de leur vie, parce qu’ils auront l’adrénaline d’évoluer devant leurs fans, et qu’ils surfent sur la vague de leurs deux derniers matchs », anticipait la star des Golden State Warriors vendredi. Le meneur américain, qui disputait ses premiers Jeux olympiques – et sans doute les derniers, à 36 ans – insistait sur le fait que lui et son équipe ne prendraient pas les Bleus de haut : « Nous aussi, on s’attend à jouer très bien. »
Il a mis ses paroles à exécution. Incandescent dans les ultimes minutes, le meilleur shooteur de l’histoire s’est chargé d’éteindre Bercy, inscrivant douze points dans les trois dernières minutes avec une facilité déconcertante. « Steph a proposé de prendre les choses en main. Et puis il a sorti ce show incroyable », s’éberluait même le sélectionneur américain, Steve Kerr, pourtant accoutumé au phénomène – qu’il entraîne à San Francisco.
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